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Je suis resté longtemps à me dire pourquoi faire,
Pourquoi encore lui écrire souvent, souvent
On compte | les jours en parlant avec le vent
Et tout ce qu'on laiss e en a | rri ère | ne reste pas gravé | su r la m er.
Je vous ai vue rester sur terre, nous regarder au loin, si loin
Longtemps, longtemps et puis la nuit simplement
Est montée dans l'air, nos histoires l'indiffèrent
On s'en va droit devant sur la mer.
Allo | ns! enf ants de la pat rie,
Le jo | ur de g loire m'a embarq ué.
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Si je vais revenir un jour, qui peut dire?
Je ne voudrais pas vous mentir sûrement, sûrement
Ça dépendra des grands vents et des longs courants
Mais s'il se doit, faut s'y faire; ce sera toute une vie sur la mer.
Je me sens assez maladroit, il fait froid
Je ne sais pas très bien écrire, seulement, seulement
J'aimerais qu'un jour, vous pensiez encore à moi
En leur disant que naguère, quelqu'un vous a aimé sur la mer.
Allo | ns! enf ants de la pat rie,
Le jo | ur de g loire m'a embarq ué.
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Voilà tout ce que j'ai pu lire, tout est là
Tout ce qu'il a pu vous écrire, vraiment, vraiment
Vous m'excuserez simplement, je crois qu'on vous attend
Nous passerons prendre vos affaires
Par le chemin qui donne sur la mer.
Allons! enfants de la patrie, le jour de gloire m'a embarqué.
On a traversé tant de pluies que l'étendard en est trempé.
Allons! enfants de la patrie, le jour de gloire m'a emporté.
On a traversé tant de pluies que l'étendard en a plongé.
Que l'étendard en a plongé.