Au restaurant certain soir
Charmé par ses grands yeux noirs
Il se dit : Qui es t-elle ?
Et vou lut s a - voir
Or, un vieillard près de lui
Souriant avec mépris
En lui montrant la belle
Tout bas ré - p on - d it :
Jeun'ho mm', é loignez-vo us
Oubliez ces ye ux qui r endent f ou.
Za - za, c'est une femme
Pour qui les hommes sont des joujous, des panti ns
On dit qu'ell'est inf â - me
Malheur à qui la rencontre sur son che - min
Za - za, c'est l'enjoleuse
Qui vend son corps et que l'amour ne p eut c harme r
Za za, c'es t u - ne g ueuse !
Une m en - teus e
Qui fait pleur er.
Profitant de la leçon
Le jeun'et riche garçon
S'amusa de la belle
Tout'une saison
Je t'aime, dit-ell'un jour
Mais lui, riant à son tour
Tout en se moquant d'elle
Lui dit sans détour :
Allons, pas de chichis
De toi tu sais bien ce que l'on dit !
L'amour est un chant vainqueur
Qui chante dans tous les coeurs
Et Zaza, la cruelle
Connut la douleur
Mais quand l'amant fut parti
Fuyant le passé maudit
Je suis punie, dit-elle
Mon rêv'est fini
Et toujours maintenant
Elle souffr'en songeant à l'absent.
Dernier refrain :
Zaza n'est plus la femme
Pour qui les hommes sont des joujous, des pantins
On dit que dans son âme
Est née la fleur du repentir et du chagrin
Zaza n'est plus la gueuse
Et sa honte lui fait pardonner son passé !
Zaza, l'ensorceleuse
C'est l'amoureuse
Au coeur brisé...
Qui sait aimer.