Intro : | | % | % | % |
Si vous me croise z un de ces matins
Pis qu'vous filez pour m'faire votre barat in
Vous pouvez me dire que j'ai une belle taille
Ou de splendide cheveux de bataille
Vous pouvez demander pour qui je vote
Vous pouvez demander pourquoi je rote
Il n'y a qu'une question qui m'empissette :
Où donc étais-j e en dix-huit cent trente-sep t ?
| | % | % | % |
Venez pas m'conter v os histoires d'amour
L'amour, l'amour, l'amour, la maudite mour re
Ne m'posez pas d'questions sur le hockey
Parlez pas d'politique pis c'est O.K.
Qui parmi vous est assez visionnaire
Pour m'aider à rempli r mon questionnai re
Qui donc élucidera la devinette :
Où donc étais-j e en dix-huit cent trente-se pt ?
| | % | % | % |
Moi qui trouve k'il n'y a r ien de plus poétique
Qu'une femme facteur qui trimballe sa boutique
Qui va de porte à porte à petit pas
Moi le simple d'esprit qui ne vieillis pas
Au lieu de m'dire toutes sortes de balivernes
De m'raconter des histoires de taverne
Dites-moi plutôt la réponse que je souhaite :
Où donc étais-je en dix-huit cent trente-sept ?
| | % | % | % |
Moi le vieux noncha lant de l'infini
Qui traîne un fond d'histoire indéfini
Jusqu'où mon esprit clairvoyant ondule
En ne rencontrant que des incrédules
Je vous demande de vous approfondir
Si vo us n'avez pas grand-chose à me dire
Faites un effort, servez-vous d'vos lunettes
Où donc étais-je en dix-huit cent trente-sept ?
| | % | % | % |
Docteur, ne vous e n faites pas pour autant
Parce que dans l'fond d'ma tête ça parle tout le temps
Il y a longtemps que j'ai pris l'habitude
Des voix qui poussent dans ma solitude
À travers toutes les grandes questions
Qui hantent ma sal le de répétitions
Il y a cette voix qui toujours me répète
Où étais-tu e n dix-huit cent trente-sept ?
...
Où étais-tu en 1837... Où étais-tu en 1837...
Lâcheux ! !