Intro :
Il n'avait ja mais rien eu
Rien possédé de sa vie
Aussi nu à soixante piges
Que le jour où il na quit
L'avait jamais eu de fri go
Ni vais selle, ni ta bleaux
Et même en guise d'Aubusson
L'avait qu'son paillasson
L isant avec g ratitude
Cent ans de soli tude
Un chant d'oiseau dans le ciel
Rem plaçait son Ple yel
Mais un beau jour, subi to
Le gros lot d u lot o
Fit que le monde vint lui dire :
"Qu'est-ce qui vous ferait plai sir ?"
« Moi, j'veux un chien, un p'tit clébard ; je m'fous de la marque »
Disait le pa py, soudain cossu comme un m onarque
Un chien a bandonné par des gens sans ce rvelle
Et que la SPA aurait pris sous son aile
Je veux un chien, un p'tit bâtard sans esta mpille
Qui serait en somme comme qui dirait toute ma f amille
Surtout ne pensez pas que je m'méfie des hommes
Mais d'ami tié les clébards sont moins éc onomes
Les gérants de son empire
Furent écroulés de rire
On lui acheta un kimono
Un château, des chevaux
Un beau perroquet malais
Qui s'exprime en anglais
Un superbe chat de Perse
Qui coûte la peau des fesses
On l'amena à Marengo
Y déguster du veau
Il acquit près de Cuzco
Les montagnes et l'écho
Quand son secrétaire habile,
Front soucieux, dit Monsieur :
"Quel nouveau plaisir peut-il
Trouver grâce à vos yeux ?"
« Moi, j'veux un chien, un p'tit clébard ; je m'fous de la marque »
Disait le papy, soudain cossu comme un monarque
Un chien abandonné par des gens sans cervelle
Et que la SPA aurait pris sous son aile
Je veux un chien, un p'tit bâtard sans estampille
Qui serait en somme comme qui dirait toute ma famille
Surtout ne pensez pas que je m'méfie des hommes
Mais d'amitié les clébards sont moins économes
La, la, la, la..(Ad libitum)