Intro :
Réjean Pesant di sait sou vent
qu'y'en avait pas pour trop longtemps.
Pauvre R éjean.
(Y posait des vis)
J'enlève toutes les vis qu'j'ai p osées,
j'suis sûr qu'la bâtisse va tomber.
Visse et visse et v ice ve rsa,
tombe tombe cette b âtisse-l à,
tombe tombe ce pays-là .
On n'est pas ma îtres dans nos maisons ,
car vous y êtes.
Armand Bélanger paysan,
y'était décidé d'puis longtemps,
pauvre Armand.
J'm'en va labourer l'parlement,
peut-être m'a ravoir mon argent,
maudit argent.
Viarge, viarge, viarge d'argent,
tout c'qu'y veulent c'est que j'fasse un encan.
Visse et visse et vice versa,
tombe tombe cette bâtisse-là,
tombe tombe ce pays-là.
On n'est pas maîtres dans nos maisons,
car vous y êtes.
Sylvie Légaré ménagère,
a veut pus faire des p'tits toute sa vie,
pauvre Sylvie.
Ou bben tu deviens secrétaire,
ou ben tu prends soin d'ton mari,
qu'on lui a dit.
Lave, lave ces enfants-là,
torches, torches ce plancher-là,
torches, torches ce mari-là.
Et n'oublie pas que dans ta maison,
c'est l'homme qui est maître.