T oi qui regarde la mer, t u es seul avec tes souvenirs
E t malgré tout ce bleu tout ce ve rt, tu es tr iste à mourir
Ma is quand tu fermes les yeux, un refrain qui te parle en argot,
Fait valse r, te s souvenir s, ave c l'ode ur, d u métr o,
Chacun s'évad e, à sa faço n, ch acun son rê ve Papi llon
T oi qui regarde la mer, tu ne vois même plus l'horizon,
T u regardes vingt ans en arr ière, et c'est loi n, e t c'est bon
P aris existe toujours, et quand vie nt le printemps on peut voir,
Les voyou s, flân er autou r, de s marronni ers d es boulev ards,
Les yeux fix és, su r un ju pon, tu te souvi ens Pap illon
To i qui regarde le ciel, tu n'es plus qu'un pauvr'homme exilé,
A ccablé par le poids du solei l, par le poi ds d u passé
M ais quand le soir tu t'endors, en pensée tu retourne chez toi,
Te voil à, dan s ton déco r, to n p'tit hôt el t on tabac
C'était tout ç a, to n univer s, to i qui reg arde la me r
La liber té av ait du bon tu t'en souvie ns Papil lon