Me voilà prisonnier de bien des idées fo lles
j'écoute dans le soir le c ri des vents hurl ants
Fdim
En mon âme fatiguée des démons caracolent,
à l'abri sous un arbre je regarde en trem blant
C'est l'heure où sans violence la lumière s'ef face
sur la barque isolée un goél and fris onne
et la plage désertée à décembre s'en lace
après bien des étés après bien des aut omnes
La détresse parfois harpe du coeur frissonne,
quand la pluie traversière se déverse sur moi,
alors j'entends le bruit des gouttes qui résonnent,
et me mets à rêver d'avoir un feu de bois.
C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface
sur la barque isolée un goéland frissonne
et la plage désertée à décembre s'enlace
après bien des étés après bien des automnes.
D'un coin de ma mémoire où ils se sont ancrés
me reviennent parfois sur un chemin d'étoiles
en cris et en souffrances dans ma tête brisée
des souvenirs précieux bien cachés sous un voile
C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface
sur la barque isolée un goéland frissonne
et la plage désertée à décembre s'enlace
après bien des étés après bien des automnes.
Je regarde le ciel et ses nuages fous
épousant l'océan et ses couleurs fauves
balayés de lumières et de grands reflets roux
ils geignent longuement se bousculent et se sauvent.
C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface
sur la barque isolée un goéland frissonne
et la plage désertée à décembre s'enlace
après bien des étés après bien des automnes.
Ecoute le noroît et les chants qu'il entonne
c'est l'hallali tu vois des beaux rêves d'été
pas un marin là-bas sur le port qui résonne
pas un marin ne croît auprès de la jetée.
C'est l'heure où sans violence la lumière s'efface
sur la barque isolée un goéland frissonne
et la plage désertée à décembre s'enlace
après bien des étés après bien des automnes.