Intro :
Un certain Clément Jean- Baptiste qui habitait rue Sai nt-Vincent
Voulant é crire un comp limen t, trempa sa p lume da ns le sang ...
Qu'elles étaient rouges les ceris es ... que nou s chant ait Mon sieur Clément !
C'était plus beau qu'u n év angile, c'était des mots de m aintenant
Mais il fau drait que nos enfan ts n'attend ent pas c omme on attend
Qu'elles mû rissent les ceri ses ... que nou s chant ait Mon sieur Clément.
Bien sûr c'est diff ici - le .. . de mourir qu and on a vingt ans !
Mais pour quelques c eri - ses, q ue ne ferai t-on a u printemps ?
De Répu blique e n Ré publique, toujours cocu, toujour s content,
On applau dit les bons t ruand s au vent re rond, au ve ntre blanc.
Qui nous re vendent les ceri ses ... qu'av ait rêv ées Mon sieur Clément.
Tous ces pon tifes des églises, tous ces suiveurs de régiments
Voudront nous manger tout vivan t, mais il s se casseron t les dents
Sur les noy aux de ces ceri ses ... du v erger de Mon sieur Clément !
Bien sûr c'est diff ici - le de mourir quan d on a vingt ans !
Mais pour quelques c eri - ses que ne ferai t-on a u printemps ?