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COMPLAINTE DES DEUX ORPHELINS

Paroles et musique :Richard Daumas
Tonalité :
  • G
  • A♭
  • A
  • B♭
  • B
  • C
  • D♭
  • D
  • E♭
  • E
  • F
  • G♭
  • G
Je /  vais vous ra /  conter l'his /  toi /  re
De /  deux pe /  tits orphe /  lins
Qui /  comme on pour /  rait pas le /  croi /  re
Fur' /  séparés / par le des /  tin
C'é /  tait une é / /           /  poque sor /   di /  de
Les en /  fants nais / /                  /  saient comme des /   chiens   
Leur /  mère dé / /          /  jà orphe /   li  /  ne
Les a /  bandon /  na un ma /  tin
 
 
/ Ouh /  ouh /  ouh /  ouh ouh / ouh !
 
 
Ils vécurent dix ans ensembles
Soudés comme les doigts de la main
Ils s'aimaient de l'amour des tendres
De ceux qui souffrent de froid et de faim
Mais un jour l'assistance publique
Les mit tous les deux à l'hospice
Séparés malgré leur supplique
Ils connurent cinq ans ce supplice
 
 
Sans son frère la gamine s'morfondait
Sans sa soeur l'gamin dépérissait
Ne pouvant supporter tant d'misère
Un beau jour tous les deux s'enfuièrent
Aprés des jours et des jours d'errance
Dans les rues des cités, des banlieues
Victimes de la désespérance
Dans la fange ils sombrèrent tous deux
 
 
Le gamin vivait de rapine
Les deux pieds dans le caniveau
Alors que sa petite frangine
Allait par monte et par vaux
En chemin ell'demandait l'aumône
Une soupe, une toit pour s'abriter
N'ayant pas vu arriver l'automne
Un matin elle se perdit en forêt
 
 
Croyant son frère mort, la mignonne
Qu'était toujours perdue dans l'bois
Avait rencontré un ivrogne
Qui l'avait prise sous son toit
La forçant à coups de ceinture
A le servir comme un roi
C'était dur, ça je vous le jure
Pour une fille qu'avait plus de papa
Mais un jour du mois de décembre
L'ivrogne qui en avait assez
D'avoir la petite dans sa chambre
Décida de s'en séparer
Il l'attacha avec des chaînes
Pour aller la vendre au marché
Mais l'ivrogne était bien en peine
Car personne ne voulu l'acheter
 
 
Mais voyons ce que devient le frère
Qu'on laissa trois couplets plus avant
Il a fait son chemin dans la pègre
Puisqu'il est un des chefs à présent
L'a trouvé un moyen pépère
Qui lui rapporte pas mal d'argent
Il achète des filles qu'ont plus d'père
Et les envoie à Abidjan
 
 
Les soirs tombant vite en hivers
L'ivrogne se mit à remballer
Quand soudain apparu le frère
Qui s'promenait dans le quartier
Dès qu'il aperçu la petite
Cet idiot tomba amoureux
Voulant en faire sa concubine
Il l'acheta illico au vieux
 
 
La petite qu'était pas si bête
Compris vite c'que voulait l'acheteur
Et pour échapper à l'étreinte
Elle se mit à conter ses malheurs
Quand elle eut fini son histoire
Le frangin les larmes aux yeux
Qui déjà était dans la baignoire
Lui révéla tout joyeux :
 
 
C'est moi qui suit ton petit frère
Celui que t'as cru mort au début
Et comme on n'a ni père ni mère
Restons ensemble, nous quittons plus
C'est ainsi que fini l'histoire
Des deux petits orphelins
Ceux qui ont une soeur ou un frère
Ne sont jamais vraiment perdus
 
 
Ceux qui ont une soeur ou frère
Ne sont jamais vraiment perdus

Contribution

masdau, version 1.0

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Version : 1.0
Dernière modification : 2016-01-28
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