(Mesures à 4 temps)
2 temps | 2 temps
Intro :
Pour sen tir l'odeur du pain
Au sé same ou au cumin,
Fallait faire la | queue long temps dans ce pays.
Toute la ville n'est que banlieue.
On se débrouille comme on peut.
Il pousse entre l | es pa vés des fleurs meur tries.
Et pour quoi le m | ot "ma ison",
Là-bas, rime avec prison ?
Et les |voisins en sont les gar diens | .
Ici, je lis mon journal
Où je veux; et c'est banal.
Ici, je n'ai plu | s peur au petit ma tin.
Il n'y ava | it rien à regret ter là-bas.
A lors, je s | uis par tie loin de chez moi.
I ci, je s | uis bien; je suis chez moi, chez toi.
Pour tant, j'ai d | es souv' nirs qui restent en moi.
Un homme en noir, à cheval,
Le froid de la cathédrale,
Et de vant, les | brase ros dans l'ave nue,
La veuve au violon très faux,
Dans les rues, que des vélos,
J'enten drai toujou | rs ces bruits qui conti nuent.
Des tra vaux jam | ais fi nis
Pour des enfants qui en rient,
Tous ces visage | s sans un nom des sus. |
Pour les voisins d'à-côté,
Je n'suis pas une émigrée.
Car ils font comme | s'ils m'a vaient toujours con nue.
Il n'y | avait rien à regret ter là-bas.
A lors, je s | uis par tie loin de chez moi.
I ci, je s | uis bien; je suis chez moi, chez toi.
Pour tant, j'ai d | es souv' nirs qui restent en moi.
Il n'y ava | it rien à regret ter là-bas.
Pour tant, j'y p | ense en core; j'ai un peu mal.
Même si je s | uis loin, si je suis bien chez toi,
Je n'ai pas q | uitté mon pays na tal.