Tant de charettes sont passées,
Sous un soleil incerta in,
Il était vieux il me parlait,
Devant s a porte un mat in,
As-tu vu je lui demandais,
L'estaque qui nous reti ent ?
Si nous ne pouvons le briser,
Jamais nous n'irons plus loi n.
Si nous tir ons, il va tomb er,
C'est sûr ça n e peut pas du rer,
C'est sûr il tomb e,tombe,t ombe,
Il est d éjà bien penc hé.
Si je ti re fort par ic i,
Et si tu tires fort aus si,
C'est sûr il to mbe, tombe, to mbe,
Comme un j our la liber té.
Depuis toujours, depuis longtemps,
On s'y écorche les mains,
Et l'on se dit de temps en temps,
Que l'on s'est battu pour rien,
Si la force vient à manquer,
Si ce sont eux les plus forts,
Notre combat doit continuer,
Et nous chanterons encore.
Un jour le vieux fit silence,
Un vent mauvais l'emporta,
Devant sa porte je pense,
Que lui seul sait où il va.
Mais d'autres enfants nous viennent,
Qui vont se mettre à chanter,
Cette chanson qui fut sienne,
Cette chanson qui disait.