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Le temps des mari ages est incer tain,
J'ai perdu le lan gage que t'aimais bien.
Pourtant tu me regar des avec tendre sse,
Le couteau du quot idien nous b lesse
Que les marivaudag es des jours l ointain,
Ont brûler leurs ba gages, leurs meules de f oin.
Des poèmes en papi er dans la corbei lle,
C'est déjà de main la veille.
Faut-il par ler
Parler de tout ce q ui ne va pa s.
Ou bien se taire et puis chacun pour soi
Reprend ta vie moi je rep rend la mienne,
Avant que les e nfants revien nent.
Faut-il cher cher ce pays qu'on ima ginait p as.
Au fond de nous la force en core la foi.
Sauver nos âmes se dire ch éri je t'a ime,
Faisons l'a mour avant que la nuit nous prenne.
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Nous sommes des o tages au fond d'un train,
Avec cet hér itage qui nous étr eint
Comme des inconnus qui se connais sent.
Le parfum des gens h eureux nous laisse
A travers les gril lages il y a n os mains,
Des oiseaux dans de s cages de c hagrin.
On se croit diff érents on est par eil,
C'est déjà de main la veille.
Faut-il par ler
Parler de tout ce q ui ne va pa s.
Ou bien se taire et puis chacun pour soi
Reprend ta vie moi je rep rend la mienne,
Avant que les e nfants revien nent.
Faut-il cher cher ce pays qu'on ima ginait p as.
Au fond de nous la force en core la foi.
Sauver nos âmes se dire ch éri je t'a ime,
Faisons l'a mour avant que la nuit nous prenne.
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Faut-il par ler
Parler de tout ce q ui ne va pa s.
Ou bien se taire et puis chacun pour soi
Reprend ta vie moi je rep rend la mienne,
Avant que les e nfants revien nent.
Faut-il cher cher ce pays qu'on ima ginait p as.
Au fond de nous la force en core la foi.
Sauver nos âmes se dire ch éri je t'a ime,
Faisons l'a mour avant que la nuit nous prenne.
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