Intro : (x2)
Rue Botzaris sous la Lune
Les buttes Chaumont dans la brume
Je longe les rendez- vous
Ils seront là, ils seront tous fous
Les amoureux d'au jourd'hui
Savent qu'il reste des bancs dans Paris
De main, le Soleil d'hiver
Caresse ra les bou quets fébriles.
De l'espoir plein la gibecière
Ils iront tranq uilles
(à ré péter pou r tout le couplet)
Les pigeons perdront leurs plumes
Avec elles nous écrirons
L'histoire des coeurs du bitume
Qui dans l'espoir nous survivront
C'est sans fin que l'amour citadin
S'allonge sur du bois vert
C'est depuis toujours qu'y habitent l'amour
Et ses discours
On pourrait croire qu'assassin, le temps nous casse
On pourrait croire que le destin, fatalement, se trace
Qu'il est un jour, ou abandonner son tour
À deux paires d'yeux, deux peaux de pêche
Éclats de rire de la jeunesse
Mais ce matin il n'en est rien
Je t'ai vue de loin
Ton j ournal à la main
un mo t d'hier, d'aujourd'hui, de demain
Tu po rtes, fière, l'image
De ta promesse, mais sans savoir
Qu'c'est à moi qu'elle s'adresse
Tant qu'il y au ra des bancs reste un pays de se
ntiments...