J'ai bien fait des pieds et des mains, pour éviter qu'au petit matin,
sans except ion depuis des mois, t u ne te lèves de ce pied- là.
Ce matin c'est un pied dans la bouche et c'est les deux mains dans les couches,
que je t'ai vu m ettre le pied de hors.
Pendant des heures, j'ai fait le pied de grue, avec mon coeur gros sur la main
et de pied f erme, j'ai attendu que tu revien nes, mais en vain.
Ce soir au pied de l'escalier, je n'ai vu venir que la brunante.
C'est dur de m onter me couch er sans te tenir la main cour ante.
Cette main que tu t'es faite sur moi, mets-la au cul de qui tu voudras.
Maintenant ton pied que tu le prennes ou pas, je m'en lave les mains.
Même celle des deux que tu as demandée, comme un gentleman à mon père,
je m'en vais me la savonn er jusqu'à me libérer l'annul aire.
Faut que je prenne mon courage à deux mains et que je retombe sur mes pieds,
puisque c'est clair que tu as levé les tiens et que tu te les es pris quelque part.
Tu as sûrement sauté à pieds joints dans le premier lit d'occasion
et tu as sûrement bien en main, la situat ion.
Ton piedest al a basculé et tu t'en sort avec r ien.
Oui c'est à moi que ça casse les pieds, à moi que ç a fait du chagrin
d'imagi ner la cendrillon qu'a trouvé chaussure à son pied
en choisis sant comme chauss on, l'homme de seconde main que tu es.
Je mettr ais bien ma main au feu que tu mets dé jà la tienne aux fesses
et au r este du corps pulpeux de ta prin cesse.
Cette main d ans laquelle je mangeais, jusqu'à ce matin avant que tu partes,
alors qu'à tes pieds je dans ais, je ne sais plus sur quel pied de g uerre.
Je mettrais ma main à couper que ta main de maître a pris maîtresse,
une qui t 'offre au pied l evé, un pied à t erre.
Une aux mains douces qui te fait un impeccable noeud de cravate,
pendant que la m ain sous le robin et, moi je me libère ... l'annul aire !