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Dans l'air brumeux de l'horreur, dans le ciel au sombre décor
J'ai fait v oler ton nom si haut comme je l 'ai rêvé si fort
Je t'ai, je crois frôlé du doigt sans jamais vraiment te toucher
Il me fa udra du temps, je crois, pour un jour, jamais t'embrasser
Tu sais, j'ai cru t'entendre rire, j'en garde, moi, le souvenir
Je me ra ppelle, c'était hier où quelque part dans ma mémoire
J'ai tenté de fermer les yeux, j'ai atte ndu et puis j'ai vu
Je t'ai c onnu, je t'ai connu
Je ne suis p lus qu'une ville en cendres
Sous mes mur ailles gisent les méandres
De quelques v agues restes de toi
De quelques bouts de vie, tu vois
Non, jamais, je n't'ai oublié
Je t'ai ga rdé, je t'ai gardé
Je crierai ton nom jusqu'au ciel
Jusqu'au creux de ma citad elle
Pour toi je resterai debout, mon tendre espoir comme j'ose y croire
Et je te chanterai jusqu'au de rnier soupir
jusqu'au dernier rempart, jusqu'au de rnier regard
Dans le feu, dans le fer, je brandira i ton nom
Dans la folie guerrière, je port'rai ton bl ason
Même tendre espoir quand vient le soir
Tu t'évanouis, tu fuis, tu fuis
Oh, mais je te garde, c'est promis
Même au très fond de longues nuits
Et quand vient l'horreur, se pose
Ton souffle sur mes ecchymoses
Tu viens les guérir en silence
Ton souvenir, seul, les panse
Je ne suis p lus qu'une ville en cendres
Sous mes mur ailles gisent les méandres
De quelques v agues restes de toi
De quelques bouts de vie, tu vois
Non, jamais, je n't'ai oublié
Je t'ai ga rdé, je t'ai gardé
Je crierai ton nom jusqu'au ciel
Jusqu'au creux de ma citade lle
Je ne suis plus qu'une ville en cendres
Sous mes murailles gisent les méandres
De quelques vagues restes de toi
De quelques bouts de vie, tu vois
Non, jamais, je n't'ai oublié
Je t'ai gardé, je t'ai gardé
Je crierai ton nom jusqu'au ciel
Jusqu'à la de rnière étinc elle