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Les heures sont des fleurs l'une après l'autre écloses
Dans l'éternel hymen de la nuit et du jour
Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses
Et ne les donner qu'à l'a mour
Ainsi que de l'éclair rien ne reste de l'heure
Qu'au néant destructeur le temps vient de do nner
Dans son rapide vol, embrassez la mei lleure
Toujours celle qui va son ner
Et rete nez-la bien au gré de votre en vie
Comme le seul instant que votre âme rê va
Comme si le bonheur de la plus longue vie
Était dans l 'heure qui s'en va
Vous trouve rez tou jours depuis l'heu re prem ière
Jus qu'à l'heure de nu it qui parle douze fois
Les vignes sur les monts inondés de lumière
Les myrtes à l'ombre des b ois
Ai mez, buvez, le reste est plein de choses vaines
Le vin, ce sang nou veau sur la lèvre ver sé
Rajeunit l'autre sang qui vieillit dans vos veines
Et donne l'oubli du pass é
Que l'heure de l'amour d'une autre soit sui vie
Savourez le regard qui vient de la beau té
Être seul, c'est la mort, être deux, c'est la vie
L'amour, c'est l'immortali té
Que l'heure de l'amour d'une autre soit sui vie
Savourez le regard qui vient de la beau té
Être seul, c'est la mort, être deux, c'est la vie
L'amour, c'est l'immortali té