(Mesures à 4 temps)
Si tu entends nos voix,
C'est qu'on est encore là
A compter les saisons.
Tu reviens comme l'hi ver.
On te voudrait pé père
Au chaud dans ta maison.
Si c'est vrai qu'on s'a muse,
Les années nous ac cusent
D'une énième chanson.
Trente-cinq ans dé jà
Qu'aujourd'hui plus le droit
D'avoir faim, d'avoir froid.
(S.A) On a tout essa yé... ou presque
Ou presque. Encore, al lez !
Alors, on va cri er qu'on reste
Nous, on reste jusqu'au der nier.
On va tout essa yer; on reste
Nous, on reste
Jusqu'à la fin de la faim,
Jus qu'au dernier Re frain,
Jusqu'au der nier.
On reste (jusqu'au der nier)
On reste (jusqu'au der nier)
On reste (jusqu'au der nier)
On reste (jusqu'au der nier)
Chaque fois qu'on passe à table,
On accepte l'inaccep table,
Qu'un de nous peut man quer
De chaleur et d'a mour
Mais qui vol'ra à son se cours
Dans la nuit de janvier.
Si c'est vrai qu'on s'a muse,
Les années nous ac cusent
D'une énième chan son
Trente-cinq ans dé jà
Qu'aujourd'hui plus le droit
D'avoir faim, d'avoir froid.
(S.A) On a tout essa yé... ou presque
Ou presque. Encore, al lez !
Alors, on va cri er qu'on reste
Nous, on reste jusqu'au der nier.
On va tout essa yer; on reste
Nous, on reste
Jusqu'à la fin de la faim,
Jus qu'au dernier Re frain,
Jusqu'au der nier.
On reste (jusqu'au der nier)
On reste (jusqu'au dern ier)
On reste (jusqu'au der nier)
On reste (jusqu'au der nier)
On reste (jusqu'au der nier)
On reste (jusqu'au dern ier)
On reste (jusqu'au der nier)
On reste (jusqu'au der nier)
On reste.