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L'homme ordinaire fut jeune et insou ciant
A l'abri des affres des années qui passent
Invulnérable porté par le vent
De cette jeunesse qui croyait-il, h élas !
Allait se poursuivre éternelle ment
Comme si le temps s'arrêtait, se pr élasse
Fort de l'enthousiasme de ses vingt ans
Il était certain de mener sa barque
Différemment de celle de ces pare nts
"Moi vous verrez je vais laisser ma marque"
Qu'il leur disait un peu arrog ant
Alors qu'il avait toute la vie d evant
Mais les aiguilles tout au fond de l'horloge
Battent la mesure et jamais ne dé rogent
Elles nous rattrapent laissant dans leur sil lage
Les rêves que l'on a pas réali sés
Qui s'essoufflent à la façon d'un mi rage
Cédant le pas à la réal ité
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie
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Et l'homme ordinaire met sa montre à l'heure
Car soudainement le temps viens à man quer
Si jadis il n'était pas un fact eur
Ce dernier devient précieux et com pté
Et au milieu de cette vaine pours uite
Il se dit que la vie passe trop vite
La grosse télé, la petite vision
Le voyage dans le sud à la re lâche
Accepter de vivre comme un mo uton
Suivre la masse, s'atteler à la t âche
A la remorque du temps qui s'e nfuit
L'homme se rend compte qu'il a peu acco mpli
Car les aiguilles tout au fond de l'horloge
Battent la mesure et jamais ne dér ogent
Elles nous rattrapent laissant dans leur sil lage
Les rêves que l'on a pas réali sés
Qui s'essoufflent à la façon d'un mi rage
Cédant le pas à la réal ité
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie N.C.
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Puis l'homme ordinaire se dit qu'il vivote
Il sait bien qu'il est à côté de la plaque
Tous les matins, un jour de la marm otte
Et sa vie qui va droit dans un cul-de -sac
Ah ! Comme il aimerait en changer le cours
Avoir l'audace de faire demi -tour
C'est le courage de nos décisions
Qui se veut le moteur de nos ac tions
C'est lui qui nous pousse à franchir le pont
Et le fossé de la résign ation
Mais qu'on soit immobile ou en mouv ement
Une chose est sûre rien n'arrête le temps
Car les aiguilles tout au fond de l'horloge
Battent la mesure et jamais ne dér ogent
Elles nous rattrapent laissant dans leur sil lage
Les rêves que l'on a pas réali sés
Qui s'essoufflent à la façon d'un mi rage
Cédant le pas à la réal ité
C'est la vie, c'est la vie, c'est la vie
Car les aiguilles tout au fond de l'horloge
Battent la mesure et jamais ne dé rogen t
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