à toi qui v eille sur l'ombre d e mes nuits j e dédie
cet air qui m e vient d'un très b eau matin
où je lais sais courir mon â me dans les b lés.
i nsouciant i rradié par la m agie de l'ét é
c oeur de pierre c iel ouvert a dolescent.
amoureux d'une s orci ère aux seins bl ancs
loin des fur eurs loin des er rances de l'enn ui.
comme un a viat eur dans un a scens eur qui s 'env ole vers l' infini
a i du coeur a i du coeur b aise la vie.
fais la j ouir à en pâlir d'envi e
jusqu'à ce q ue la mort la surp renne dans ton l it
noyé d e dés ir hurlant d e plais ir. p rise entre jo ur et nu it
à toi qui m eurt de trop aim er la vie j e dédie
cet air ven u d'un étern el chagrin
où le dest in m'a condam né
à er rer inc ertain sur les che mins de l'oubli
l aisse le temps i mpatients t uer ta douleur
et dis toi qu'il n'est p as d e plus grand malh eur
que de lais ser mourir le r ire dans ton c oeur
à ta d ernière p eur comme un d ésert eur d onne ta vi e à mo rt
et dis toi qu'il n 'est pas de p lus grand mal heur
que de l aiss er m ouri r le rire dans ton coeu r