Am Gloire à qui freine à
E mort
Am de peur d'écraboui
E
ller
Am Le hérisson pe
E rdu,
Am le crapaud fourvo
E
yé !
F Et gloire à Don J
E uan,
F d'avoir un jour so
E
uri,
C À celle à qui les autres n'at
E tachaient aucun
Am
prix !
Am Cette fille est trop v
Dm ilaine il
E me la
Am
faut.
Gloire au flic qui barrait le passage aux autos
Pour laisser traverser les chats de Léautaud !
Et gloire à Don Juan, d'avoir pris rendez-vous,
Avec la délaisser que l'amour désavoue !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.
Gloire au premier venu qui passe et qui se tait
Quand la canaille crie : « haro sur le baudet ! »
Et gloire à Don Juan, pour ses galants discours,
A celle à qui les autres faisaient jamais la cour !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.
Et gloire à ce curé sauvant son ennemi
Lors du massacre de la Saint-Barthélémy !
Et gloire à Don Juan, qui couvrit de baisers,
La fille que les autres refusaient d'embrasser !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.
Et gloire à ce soldat qui jeta son fusil
Plutôt que d'achever l'otage à sa merci !
Et gloire à Don Juan, d'avoir osé trousser,
Celle dont le jupon restait toujours baissé !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.
Gloire à la bonne soeur qui, par temps pas très chaud,
Dégela dans sa main le pénis du manchot !
Et gloire à Don Juan, qui fit reluire un soir,
Ce cul déshérité ne sachant que s'asseoir !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins !
Et gloire à Don Juan, qui rendit femme celle,
Qui, sans lui, quelle horreur !serait morte pucelle !
Cette fille est trop vilaine il me la faut.