(Rythme 6/8)
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Un carrosse embour bé
Les atte lages cas sés
Essa yait de mon ter le fos sé
Les che vaux ne vou laient plus ti rer
Se la mentaient les pauvres co chers
Le roi qui était de dans
Se dit intérieure ment :
"C'est tant mieux, j'suis con tent car mainte nant
Qui pour ra m'empê cher de mar cher?
Y a si longtemps que j'veux voir les champs!" !
En sautant la clô ture
Il tom ba dans les mûres
Et sa lit son pour point de sa tin
Un vi lain chien sans nom
Lui mor dit le ta lon
La na ture, gê née, refus . . a de chan ter_- er_
"Conti nuez de chan ter
Mes a mis les oi seaux
Hé las ! si vous connaissiez ma peine
Vous vous installe riez
Sur ce grand meri sier
Vous chanteriez jus qu'à perdre ha leine"
"Je m'en vais au pa lais
Pour bri ser un com plot
Qu'ont tramé dans mon dos mes su jets
Vous, au moins, demeu rez avec moi
Ayez pitié de ceux qui sont rois ! "
Aujour d'hui dans c'pa ys
Il n'y a plus de roi
Ni de rue, nie de toit, ni de rien
Un grand souffle est venu
Qui a tout empor té
Reste un homme au man teau trou é_-é
Son manteau est trou é
Mais son cœur est lé ger
Il s'en va dans les prés, seul à pied
Son ro yaume à pré sent
C'est un p'tit toit de chaume
Et la terre lui est plus lé gère