Avant, quand je partais, je lançais un « bye bye »
Comme on lance un sac dans une soute à bagages
Un peu de courage et le lendemain matin
J'étais déjà loin, si loin.
Avant, je me voyais comme un imperméable
Je l es laissais pleurer pour me sentir aimé
Et j e reprenais mon sac, mon air de gare,
Un taxi dans la rue et je ne revenais plus.
Je pensais pas qu'un jour,
j'aimerais si fort
Que rêver de partir
Serait comme rêver d e mourir.
Je pensais pas qu'un jour
J'aimerais si fort
Que j' aimerais mieux mourir
Que de p artir encore.
Je q uittais mes amours comme des livres de poche
Qu'on o ublie sans regret sur un siège d'autobus
Et sa ns arrière-pensée, je partais au loin.
J'me voyais comme un train à vapeur dans la nuit
Mais un jour j'ai pas su ce qui s'passait :
J'avais en vie d'partir mais je restais.
J'av ais beau hanter les halls de terminus,
J'arriv ais plus à prendre l'autobus.
Je pensais pas qu'un jour,
j'aimerais si fort
Que rêver de partir
Serait comme rêver d e mourir.
Je pensais pas qu'un jour
J'aimerais si fort
Que j' aimerais mieux mourir
Que de p artir encore.
Q ue 'j'aimerais mieux mourir
Que de part ir enc ore