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(Parlé:)
Celui qui entre par hasard dans la demeu re d'un poète
Ne sait pas que les meubles ont pouvo ir sur lui
Que chaque nœud du bois renferme davantage
De cris d'oiseaux que tout le cœur de la forêt
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Il suffit qu'une lampe pose son cou de femme
A la tombée du soir contre un a ngle verni
Pour délivrer soudain mille pe uples d'abeilles
Et l'odeur de pain frais des ceri siers fle uris
Car tel est le bonheur de cett e solitude
Qu'une caresse toute plate de la main
Redonne à ces grands meubles noirs et taciturnes
La légèreté d' un arbre dans le m atin
Il suffit qu'une lampe pose son cou de femme
A la tombée du soir contre un a ngle verni
Pour délivrer soudain mille pe uples d'abeilles
Et l'odeur de pain frais des ceri siers fle uris