Ecout ez mon ré cit path étique et banal,
L'his toire d'un bon heur infe rnal.
Le dest in me poursuit et s'attache à mes pas
Pour que tout me sour it malgré moi.
J'ai beau f aire, tout va bien jusqu'au moindre détail,
Ça n'a jamais de fin ni de faille.
Le print emps m'éblouit et la vie m'émerveille,
Une étoile me s uit dans le ciel,
Mais le s oir c'est l'an goisse, à no uveau, qui m' assaille
Et jam ais ne s'e fface où que j'aille.
En trouv ant le bonheur j'ai pe rdu le sommeil,
Car la n uit j'ai trop peur du r éveil.
Si jam ais c'est un rêve, il est trop tôt encore,
Et j'ai p eur qu'il s'a chève à l' aurore.
Moi, qui dormais si bien sans pe nser que demain
Pouvait t out me reprendre au ma tin,
En trouv ant le bonheur j'ai pe rdu le so mmeil :
Le bonhe ur et l'enfer, c'est pa reil.
Doudoud ou..
Mais pers onne ce jour n'a percé mon secret,
Je suis seul à savo ir, il est vrai :
Toutes ces n uits sans do rmir à co mpter les moutons
J'ai fi ni par éc rire des cha nsons.
Elles ont f ranchi les rues, les montagnes, les ports,
Les déserts et les g laces du grand nord,
Mais le soir, c'est l'a ngoisse à n ouveau qui revient
Me chan ter jusqu'au petit m atin.
En trouv ant le bonheur j'ai pe rdu le sommeil,
Car la n uit j'ai trop peur du r éveil.
Si jam ais c'est un rêve, il est trop tôt encore,
Et j'ai p eur qu'il s'ac hève à l'a urore.
Vous qui d ormez si bien, médi tez ce refrain,
Béniss ez vos soucis, vos chag rins.
En trouv ant le bonheur j'ai pe rdu le so mmeil :
Le bonhe ur et l'enfer, c'est pa reil.
Doudoud ou..
A for ce de chanter, de sécher mes sanglots,
J'ai fini par cass er mon mi cro.
Mes chan sons, un beau j our, ont som bré dans l'o ubli,
Mon amo ur, pour toujo urs, est par ti.
J'ai per du mon bonheur à force de gémir,
On m'a mis en dem eure de par tir.
A prése nt, je suis tri ste et j'ai p erdu l'es poir,
Mais la nu it, je m'end ors comme un loir.
A prése nt, je suis tri ste et j'ai p erdu l'es poir,
Mais la nu it, je m'endo rs comme un loir.