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J'ai rêvé de longs soirs durant jusqu'aux matins fiévreux
J'e n ai broyé du noir, plus noir que le beurre de mes yeux
Plus noir que le beurre de mes yeux
Je tue le temps à me dire qu'il s'en est fallu de peu
Qu'il s'en est fallu d'un cheveu que nous fûmes amoureux
Amoureux de nulle part, ennemis, d'autre part
Alors j'attends patiemment la migration des oiseaux rares
Ceux qui volent trop haut pour qu'on les comprenne
Ceux qui donnent des espoirs flamboyants, et qui jamais ne reviennent
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J'ai rêvé de longs soirs durant jusqu'aux matins laiteux
J'e n ai broyé du noir, plus noir que le beurre de mes yeux
Plus noir que le beurre de mes yeux
Je connais trop ta méfiance de l'Orient
Tes caresses en eaux tr oubles de maîtresse, agent double
Du levant au ponant, tes rêves antioxydants
Sèment le d oute dans l'esprit des marchands
Calomnie, calomnie directionnelle
Exhausteur d'égout
je suinte en core, Umami blue
Sous ma croûte de s el
Si tu m'effleures, tu m'arraches les ailes
Des projets, des projets
Des projets, il en faut
Des projets, des projets
Des projets, il en faut
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J'ai rêvé de longs soirs durant jusqu'aux matins crayeux
J'en ai broyé du noir, plus noir que le beurre de mes yeux
Plus noir que le beurre de mes yeux
Plus tard, j'ai divagué, cisaillé la houle
Pas très loin des nébuleuses orphiques
Secoué me s apathies frontales, gal vanisé les foules
Pul vérisé tous les records sismiques
Sous-contin ents sans failles, scénar io sans fin
Assigné au sérail
Je n'étais guère qu'un homme de main
Jus te un prétexte inaugural
Aux chapitres sans lendemain
Des projets, des projets
Des projets, il en faut
Des projets, des projets
Des projets, il en faut
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