Tonalité originelle: Ebm
Mesures à 2 temps
(A capella:)
Tu détestes ta jeunesse, tes beaux cheveux blonds juvéniles
Qui descendent, comme la vie, près du mouvement de tes cils
Tu détestes ceux qui, grâce à l'amour, ne sont plus les mêmes
Tu préfères dire « Je t'aime », à grands coups de bouquets de haine
Tu n'es pas certain d'être bien, mais ja mais tu n' l'avoueras
Avoir des gestes qui font rêver, c'est tout c' qui compte ici-bas
Les ma giciens des temps modernes savent bien comment mentir
Comment fa briquer le beau, en tuant quelques souvenirs
Tes a mis sont bien, mais tu comprends le mal du grand Savoir
Que même eux ne pourraient goûter, malgré leur force noire
Tous en semble, vous jouerez, sans malaise, aux grands enfants blasés
Qui tanguent de la tête sur des rythmes fanto matiques saccadés
Tu re penses à tes amours, à tous ceux que tu as baisés,
À quel point ils avaient l'air heureux d'avoir pu te consommer
Tu as pris un verre de trop, mais c'était pour équilibrer
Les sen sations provoquées par tes rê veries colorées
S'étour dir est un remède facile, quand l'âme a la nausée,
Face aux complications répétées par la vie imposées
Tu danses, muet, près de ton ami, celui qui sait te parler
Te rai sonner quand tes larmes reviennent au pas comme une armée
C'est le seul moyen que tu as pu trou ver pour oublier
Le poids de la solitude qui revient sans cesse te hanter
Tu ne sais pourquoi, mais même les mouv'ments dictés par ton coeur
Font que tu te sens abandonné au milieu de tes peurs
Crois-tu qu'un jour, malgré tout, tu seras capable d'aimer?
Seul mo yen possible de le savoir, c'est de recommencer
La scien ce du coeur est un objet d'abs traction propulsée
Par la volonté qu'ont les gens tristes à se laisser toucher
Ça fait déjà quatre jours que tu n'as pas dormi
Dans ta tête, de la musique résonne, te réveille dans la nuit
Comme si ta peine avait donné naissance à une symphonie
Est-ce là le signe annonciateur d'une prochaine folie ?
Tu re penses à ta grand-mère, te dis qu'elle t'a vraiment aimé
Tu re vois sa couche pleine venant tout juste de déborder
Le con traste est trop mince entre dé but et finalité
Mais tu te résignes sans peine devant cette fatalité
Tu re gardes tes vêtements, cette i mage immaculée
Que tu projettes sans vouloir comme un jeune enfant surdoué
Tu te dis qu'un jour, c'est certain, tout ça sera démodé,
Que chacun des trophées que tu portes brûl'ra dans l'éternité,
Que ton corps devenu flasque et faible au ra tout effacé
Les tra ces de ta jeunesse, les traces trop fragiles de l'été.. .