Intro : (X2)
Seul, il joue au jar din. Il est inso uciant ; ce n'est qu'un e nfan t
Il s'é lance en cou rant, r eferme la main ; la mouche est d edans
Il joue, il rit ; la mouche est à lui
Et il lui ar rache les ailes ; il est si peti t
Toi qui lis les jou rnaux, qui a des idées , sais-tu rega rder
Ces choses qui sont si naturelle s qu'on oublie sou vent qu'elles sont cruel - les ?
Dans le grand camion noir, les chevaux f inis ont déjà co mpri s.
C'est vers les abat toirs que l'homme, inso uciant, les mène, ce soir
C'est son mé tier ; il n'est pas m échant
Mais il frappe, il crie en les pou ssant dans la nuit
Toi qui veux la justice et qu'elle se bâtisse dans tous les pays
Ces choses qui sont si naturelles, vois-tu seulement combien c'est pareil ?
Le chômeur humilié et qu'on ne plaint pas tant qu'il peut manger
Le prisonnier perdu par les mots savants qu'il ne comprend plus
On a pitié ; on en parle un peu
Et ça nous rassure ; on veut croire que ça va mieux
(Modulation en : )
Ce cri d'enfant bat tu, on l'a ente ndu, mais on n'a rien dit
Ce vieux dans un cou loir sur de vieux jou rnaux qui a peur du noir
Ils sont si près qu'on ne les voit pas
Et puis on s'en va pour pleurer au c inéma
C'est une même guerre, une même m isère ; on les voit pa rtout
Ces choses qui sont si nat urelles qu'on oublie so uvent qu'e lles sont cruel - les
Seul, il joue au jar din ; il est inso uciant ; ce n'est qu'un e nfant
Il s'é lance en cou rant, r eferme la main : la mouche est d edans
Il joue, il rit ; la mouche est à lui
Et il lui ar rache les ailes ; il est si peti t
Finale :