étrange qu'a l'heure de faire les comptes
on est tant de choses à ce di re,
qu'on ait tant de choses à s'of frir
on craint plus de vendre la mèche
dés lors plus rien ne nous em pêche
de persister sans coups f érir
même si il faut arroser d'ess ence
certains souvenirs qui assaille nt
des trains de sourires qui dérail lent
lorsque est venu le temps des la rmes
aucun n'a pu rompre le cha rme
aucun n'a pu trouver la fai lle
on c'est souvent piquer je sais, sur un fuseau dans un pa lais
parfois endormi pour de b on, sans jamais f iler de mauvais c oton
la mélodie de nos erreu rs
ivre de caresses et de cou ps
n'était pas un air de fanf are
mais quand je marchais dans le noir
c'est à main accroché au f il
qui m'a sauvé de mon exil
on c'est souvent piquer je sais, sur un fuseau dans un p alais
parfois endormi pour de b on, sans jamais f iler de mauvais coton
en tissant les fils de nos t oiles
plus de cent fois sur le mé tier
on a mis du coeur a l'ouv rage
les enfants nus sur le ri vage
semblent nous dire qu'ils ont comp ris
que le meilleur n'a pas de p rix
on c'est souvent piquer je sais, sur un fuseau dans un pa lais
dont on a oublié le nom , sans jamais filer de mauvais cot on