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T'as les yeux froids comme la peur qui passe
D'un bout d'la nuit, t'as fait ton p alace
En plein jour, on ne re marque rien
Mais vient l'ombre et t out t'appartient
Des lueurs blêmes s'écoulent d es réverbères
La m adone en gris paie ton verre
Toi, sur ta passerelle, lui, dans sa ruelle
Tout l'monde vit de mort natur elle
Là-bas, trois boules font claque r le velours
Mar co s'écroule, la Monda ine est autour
Tu sais très bien que les ma îtres-voleurs
N'oublient jamais le g oût de leur peur
Mais tu dis rien, tu ne p arles qu'à la nuit
Le do cteur chinois fuit sans b ruit
Ses patientes ont l'air d'avoir de la peine
Toi, ça t'étonnerait qu'il revi enne
Pour pousser ta porte
Pour pousser ta porte
Pour pousser ta p orte
Il a peur que le démo n so rte
Pour pousser ta port e
L'hôtel de l'ombre a pas d'g arçon d'étage
Dans les couloirs, les fourgueurs font l'partage
Ton lavabo peut f uir toute la nuit
T'iras pas voir les pap illons d'l'ennui
Au fond d'la cour, y a la r adio qui ment
Tout l'm onde devrait mourir à vingt ans
Le monde est si vieux, ferme un peu les yeux
Tu pourras rien trouver de mi eux
Le goût des rues, c'est t a seule tendresse
Tu perds ta vie par dél icatesse
Sur les boulevards, les éc hos de néon
Mâchonnent l'espoir, tu con nais la chanson
Tes lunettes noires, tes pil ules de brouillard
Ça va rien changer à l'his toire, oh-oh
Mais parfois t'espères ê tre encore sur la Terre
D'ici la fin du millén aire
Pour pousser la porte
pour pousser la p orte
Pour pousser la p orte
Faudra bien que le démo n so rte
Pour pousser la port e
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