Intro : / /
C'est d / ans l'au be chère à Ver laine
Que t / u cou rais notre do maine
Humant / l'air des quatre sai sons
Odeurs de thym et de bru yère
Sous tes pattes fraîches, lé gères
S'élevaient comme une orai son
Berger des landes fami lières
Tu vivais digne et soli taire
Animal doué de rai son
J'écris ce jour anniver saire
Où tu reposes sous la terre
A deux pas de notre mai son
Hour / rah ! Oural, / Oura lou
/ Oural, Oura lou
Hour / rah ! Oural, Ou / ra lou
/ Oural, Oura lou
On voit souvent des souveraines
A la place des rois qui règnent
Rien qu'en posant leurs yeux dessus
Il faut se méfier du paraître
De nous deux qui était le maître
Nous ne l'avons jamais bien su
Tu vécus la vie parisienne
La nuit sur les quais de la Seine
Les music-halls et les tournées
Et cette vie qui fût la mienne
Il me semble que tu la traînes
A la semelle de tes souliers
Hourrah ! Oural, ouralou
Oural, ouralou
Hourrah ! Oural, ouralou
Oural, ouralou
Jour après jour, il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaître
C'est ce qui fait vieillir trop tôt
Au paradis des chiens, peut-être
Ton long museau à la fenêtre
Tu nous accueilleras bientôt
Au triple galop, caracole !
Je vois tes pattes qui s'envolent
Chevauchant l'herbe et les nuées
Le vent siffle dans ton pelage
Vole, vole, mon loup sauvage
Comme au temps des vertes années
Hourrah ! Oural, Ouralou
Oural, ouralou
Hourrah ! Oural, Ouralou
/ Oural, Oura lou