A ujourd'hui je n'vais rien faire
E t ça pourrait bien m'plaire
D e prendre le temps de vivre
Q ue l'oisiveté me délivre
O rteils en éventail je vais prendre un bain d'soleil
O ublier le travail dans le plus simple appareil
J e vais mettre mes sens en éveil
R évéler l'oisif qui en moi sommeille
C ertains penseront de moi que je cède à la paresse
Q ue mon goût pour le repos est synonyme de faiblesse
M ais c'est un cri un signal de détresse
E n d'autres temps on appelait ça la sagesse
O n me blâme quand on me prend à rêver
P arce que profiter reste ma priorité
L a vie est trop précieuse pour la passer à travailler
A vancer c'est aussi savoir s'arrêter
A ujourd'hui je n'vais rien faire
E t ça pourrait bien m'plaire
D e prendre le temps de vivre
Q ue l'oisiveté me délivre
A ujourd'hui je n'vais rien faire
E t ça pourrait bien m'plaire
D e prendre le temps de vivre
Q ue l'oisiveté me délivre
D es rayons solaires me caressent dans le sens du poil
D onnes moi des couleurs chaudes pour retapisser ma toile
J e prends la douceur de vivre par la main
L 'emmène se poser tranquille sans penser au lendemain
A l'ombre d'un pin se balancer sur un hamac
L a tête dans les nuages je profite du spectacle
J e goûte un cône allongé sur cette peau bronzée
S urfer sur ses courbes ses belles vagues ondulées
R épondre à ses envies de déguster ce miel
U ne chaleur me berce doucement jusqu'au 7iéme ciel
I nstants divins je veux le forfait illimité
A ujourd'hui je n'vais rien faire
E t ça pourrait bien m'plaire
D e prendre le temps de vivre
Q ue l'oisiveté me délivre
A ujourd'hui je n'vais rien faire
E t ça pourrait bien m'plaire
D e prendre le temps de vivre
Q ue l'oisiveté me délivre