(Tonalité originale : Db)
Des ondulations sans relief
Des communes qu'on ne s itue pas
Plantagenêt gothique nef
Une fraîche terre m'ouv rit ses bras
Les voyages forment l a jeunesse
Montaigne, Du Bellay m ême combat
Vers toi mon Anjou je me presse
D'oubl ier passé et faux pas
Tu m'accueillis il y a dix ans
Lorsque je cherchais un abri
Un renouveau face au néant
Un moulin, un phare dans la nuit
Dans ton doux climat proverbial
Je me ressourçais sans effort
Ruisseau, rivière, fleuve royal
Source de vie défiant la mort
Tes autochtones sont froids, secrets
Jaloux de leur île au trésor
Bons vivants, libres farfadets
Célébrant en chœur leur confort
Bretagne, Vendée, Touraine, Poitou
Te cantonnent souvent à la marge
Ton identité est partout
Nulle part, mais ton cœur est large