T'as souvent la larme facile
Face aux drames et aux idylles
L'allégresse invétérée
Tant qu'tu restes au ciné
Dans le réel tu composes
Une contenance d'ecchymoses
Un rôle fait d'habits tartuffe
De trompe-l'oeil et de stuc
Quand un matin elle s'invite
Celle qui flétrit et délite
Dans ton mausolée parfait
Tu l'accueilles sans être prêt
Vêtue d'orties et de ronces
Elle enlace sans coup de semonce
Elle oublie tes préférences
Pour l'eau de rose, les romances
Elle repart accompagnée
D'un parent, d'un être aimé
Elle laisse un logis amer
Visage criblé, fondrières
Pendant qu'il est encore temps
Pour les mots, les sentiments
Devance l'entrevue funeste
Tends la main à ceux qui restent