Je vis dans un jardin, qui fl eurit quand je dors.
J'avais honte de mes mains, maintenant je le sais, j'avais tort
Je suis parti un mat in, laissant mes roses éclo rent,
Pressant le pas sur le c hemin, cherchant à tromper le s ort.
Je rêvais à ces dames, qui tiendraient mes mains blanches.
Comme celles des no tables, et des charmants quand ils d ansent.
Mais j'avais honte de mes pieds, tout crottés et en sue ur,
Des traces de l'effort donné à mes si jolies fl eurs.
Je fus si env ieux, Je perdis dignit é
En vendant mon âme au diable, pour cacher ce que j'ét ais.
Dans l'ombre de la rue Barbe, il attendait ma v enue
Mon pas se fit s erein il ne m'était pas incon nu.
Il m'offrit ces mains ch audes, en dandy bien vêt u
Tel un ange ou même pire, un diable qui fait ri re.
Et je courus au vill age jouer au cavalier élég ant
Ne comptant ni le vin, ni les femmes,
Ni les femmes, ni le te mps.
ni le temps.
(x4)
(x2)
Le réveil fut d ifficile en cette fin de mati née.
J'ai toujours honte de mes mains, et mes fleurs sont fané es.
Et mes fleurs sont fanées.
Je vis dans un jardin, qui fleurit quand je dors.
J'avais honte de mes mains maintenant je l'sais, j'avais tort.
(ad lib.)