Intro :
L'incid ent, rue des Baliv ernes
Impliquait ce jo ur l'homme et le vent
Nul n'en a eu v ent a ux cités mode rnes
À peine a-t-on o uï des bruissemen ts
Tém oin, un oiseau de n uit en a fait le ré cit
À son chant on l 'entend depu is
Au printemp s des ann ées souda ines
Où les jours n'ont pas s ouci du te mps
Allai t lentemen t l'homme au coeur en p eine
Qui cherchait l' issue des tourmen ts
La b rise, celle d'avant la pluie, effleura son espr it
Et l'ennui de vint mélod ie
Au dét our des songes le p oète est un ma ître
C'est un o iseau qui p longe entre m ers et pla nètes
Et si seul, en éponge, à ses rêves il s'ent ête
On l'acc use de menso nge et son âme à se t aire se ro nge
En ce temps de r igueur ha utain
Le rêve était d 'ordre troub lant
Ainsi nul ne fl ânait pr ès des fonta ines
Chacun devait semb ler biens éant
Cet h omme qui traînait à min uit était
À ce qu'on d it, de ces fous des rues qui men dient
Et en vogua nt aux marées bo hèmes
Au souvenir de ses jours enf ants
Il va l entemen t à l a lune pl eine
Et rapporte des mots sur fond b lanc
Des m ots et les gens ont ri
Peut-on gagner sa vie au crédit des mots qu'on éc rit ?
Au dét our des songes, le poète est un m aître
C'est un o iseau qui p longe entre m ers et pla nètes
Et si seul en éponge, à ses r êves il s'entê te
On l'acc use de menso nge et son âme à se t aire se ro nge
Pa sse le temps où d e crise en pe ine
On enferma cet incohér ent
Nul n 'en a eu v ent a ux cités mode rnes
À peine a-t-on o uï son enterrem ent
Un ve nt d'automne est part i
Emportant avec lui l'étourdi au c iel des mots dits
Et de puis vont les songes aux n uages, aux temp êtes
Sur des o iseaux qui plongent entre mers et pla nètes
Et le coeur en éponge, sur la terre des poèt es
S'accroche a u vent des s onges, à la vie qui, l égère, s'al longe
Un incident rue des B alivernes
C'est un v erre de vin b lanc
Qui coul e et nous entr aîne
À ces vers qui rongent, à ces mots, ces po èmes
Que jam ais rien n'é ponge
À la v ie qui, lé gère, s'all onge
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