Intro :
Sur la chaise une robe
Rouge
Sur la vitre les arbres d'oc tobre
Bougent
Comme au cinéma le dé cor
Res semble au drame que l'on joue
Une couleur vient sur ton corps
Le jour se lève sur ta joue
Je te re garde endor mie
Comme il fait beau sur toi
Qui ne veux plus être à moi
Ma femme, mon enne mie
Hô tel des voya geurs
Chambre cent treize
Vue sur jar din
Et tous les soirs, monsieur Ma chin
Nous joue sa Polo naise
Hô tel des voya geurs
Pour t'atten drir
Ça t'a fait rire
Comm'nos am ours, les fleurs du m ur
Ont per du leur do rure
Le vent jette une a beille
Morte
Je voudrais que le vent de la veille
Sorte
Qui a laissé dans cette chambre
Des mots qui n'allaient plus ensemble
Au cinéma, quand sont doublés
Des amants dans un champ de blé ?
Ils sont aussi ridicules
Que nous, sous la pendule
Lorsque je t'ai demandé
De ne pas m'abandonner...
Hôtel des voyageurs
Chambre cent treize
Vue sur jardin
Et tous les soirs, monsieur Machin
Nous joue sa Polonaise
Hôtel des voyageurs
Pour t'attendrir
Ça t'a fait rire
Ce sont nos dernières vacances
Avant l'indifférence...
La comédie finit
Là
Ils restent ensemble et l'on n'applaudit
Pas
Comme au cinéma, les acteurs
Rentrent chez eux même quand ils meurent
Les fleurs du mur et nos amours
Tiennent malgré les déchirures
Et quand tu fais ta valise
Tu y mets mes chemises
Nous n'arriverons jamais
A nous quitter sur un quai
Hôtel des voyageurs
Où nos adieux
Même les plus tristes
Ressemblent à des saluts d'artiste
A des saluts d'artiste
Hôtel des voyageurs
Chambre cent treize
Vue sur jardin
Et tous les soirs, monsieur Machin
Qui joue sa Polonaise
(Ad libitum)