Artists:

Titles:

DIEU CRÉA LA FEMME

La fable du monde 1950
Lyrics:Jules Supervielle
Pense aux plages, pense à la mer
Au lisse du ciel, aux nuages,
A tout cela devenant chair
Et dans le meilleur de son âge,
Pense aux tendres bêtes du bois,
Pense à leur peur sur tes épaules,
Aux sources que tu ne peux voir
Et dont le murmure t'isole,
Pense à tes plus profonds soupirs,
Ils deviendront un seul désir,
 
 
A ce dont tu chéris l'image,
Tu l'aimeras bien d'avantage.
Ce qui était beaucoup trop loin
Pour le parfum ou le reproche,
Tu vas voir comme il se rapproche
Se faisant femme jusqu'au lien,
Ce dont rêvaient tes yeux, ta bouche,
Tu vas voir comme tu le touches.
Elle aura des mains comme toi
Et pourtant combien différente
Elle aura des yeux comme toi
Et pourtant rien ne leur ressemble
Elle ne te sera jamais complétement familière
Tu voudras la renouveler de mille confuses manières
Voilà tu peux te retourner
C'est la femme que je te donne
Mais c'est à toi de la nommer
Elle approche de ta personne

Contribution

Bernard Lebeau, version 1.0

Rating

Your rating

Songbook(s)

You have to subscribe or registrer to keep an eye on your songbooks...

Video(s)

Version: 1.0
Last modifications: 2022-11-16
WarningWarning on the copyrights covering the texts