Je marchais sur la ro ute, traînant mes souli ers,
Il tombait quelques gouttes, fallait s'abrit er
J'aperçois une fi lle sous son paraplu ie
Elle était si jo lie que je lui d is
Mademoisel le, donne- moi la ma in
En cheminant prêt de vous, le temps para îtra plus doux
Mademoisell e, donne- moi la main
Je croyais que la belle, m'ayant entendue
M'offrirait auprès d'elle, un coin et sans plus
Elle me dit très sévère, sans même s'arrêter
Retourne chez ta mère, te faire dorloter
Retourner chez ma mère, je le voudrais bi en
Je boirais de la bière, mangerais le pa in
Je chaufferais mes pieds, le soir au coin du feu
Et pour quelques années je serais heureux
Mademoiselle, je suis un vaurien
Je ferais quatre cent coups, pour paraître à vos genoux
Mademoiselle, je suis un vaurien
Le soleil qui rayonne, a chassé la pluie
Il n'y a plus personne sous le parapluie
Le chemin reste à faire, il est toujours long
Pour qui n'a plus de mère et pas de maison
Mademoiselle, peut-être à demain
Si le temps n'est pas trop doux, je serai au rendez-vous
Mademoiselle, peut-être à demain