Direction le bord de mer, Jean-Jacques à fond dans la radio
On est serré(e)s à l'arrière, et ma soeur dort sur mon épaule
On s'était perdu de vue depuis déjà quelques années
Elle m'a guidé dans les rues et l'odeur des pavés mouillés
Ma mère est dans le salon, de mon lit je l'entends chanter
Je connais bien la chanson, je me la murmure en secret
C'était mon premier amour, j'avais encore les cheveux blonds
Bisous bisous dans la cour, est-ce que c'est ça d'être un garçon ?
Ça me revient
Quand je ferme les yeux
Je me souviens
Ça me revient
Quand je ferme les yeux
Je me souviens
Un jour il avait neigé, on en avait jusqu'aux genoux
L'école avait dû fermer, comme il était beau notre igloo
Le gâteau de ma grand-mère, celui qu'elle faisait à chaque fois
Quand j'essaye de le refaire, le goût ne lui ressemble pas
On retient des éclats, ce que la vie nous laiss e
(souvenirs, souvenirs, souvenirs, souvenirs)
On les serre contre soi, on se fait la promes se
De se souvenir, de se souvenir encore
Ça me revient
Quand je ferme les yeux
Je me souviens
De ce souvenir encore
Ça me revient
Quand je ferme les yeux
Je me souviens
(Souvenirs, souvenirs, souvenirs, souvenirs)
Mais dans notre sommeil
Mais dans nos rêves fous
Les souvenirs s'emmêlent
Et font leur vie sans nou s
Dans une dernière danse
Dans un dernier adieu
Et de toute évide nce
On se réveille sans eu x
Et quand on ne sera plus qu'un souvenir fait de fragments
Parsemés dans les mémoires des gens qu'on a connus avant
On restera un moment, posé(e)s sur le bord de l'oubli
Avant de sauter vraiment, avant de fondre dans la nuit
On retient des éclats, ce que la vie nous laisse
(souvenirs, souvenirs, souvenirs, souvenirs)
On les serre contre soi, on se fait la promesse
De se souvenir, de se souvenir encore
Quand je ferme les yeux
Je me souviens (quand je ferme les yeux)
Ça me revient
Quand je ferme les yeux
Je me souviens
De ce souvenir
Mais dans notre sommeil
Mais dans nos rêves fous
Les souvenirs s'emmêlent
Et font leur vie sans nous
Dans une dernière danse
Dans un dernier adieu
Et de toute évidence
On se réveille sans eux