Les matins se suivent et se res semblent,
Quand l'amour fait place au quoti dien.
On n'était pas fait pour vivre en semble
Ça n 'suffit pas touj ours de s'aimer b ien.
C'est d rôle, hier, on s'ennuyait
Et c 'est à peine si l'on trouvait
Des m ots pour se parler du mauvais t emps.
Et m aintenant qu'il faut partir,
On a cent mille choses à dire,
Qui t iennent trop à c oeur pour si peu de temps.
On s'est ai mé comme on se quitte,
Tout s implement sans p enser à dem ain,
À de main qui vient toujours un peu trop vite,
Aux ad ieux qui, quelquef ois, se passent un peu trop b ien.
On fait c'qu'i l faut; on tient nos rôles,
On se regarde, on r it, on crâne u n peu
On a toujours oublié quelque ch ose
C'est pas facile de se dire adieu .
Et l'on sait trop bien que, tôt ou tard,
De main peut-être ou même ce soir,
On va se dire que tou t n'est pas perdu
De ce roman inachevé,
On va se faire un conte de fées
Mais on a passé l'âge ; on n'y c roirait pl us.
On s'est ai mé comme on se quitte,
Tout s implement sans p enser à dem ain,
À de main qui vient toujours un peu trop vite,
Aux ad ieux qui, quelquef ois, se passent un peu trop b ien.
Roméo, Juliett e et tous les aut res,
Au fond de vos bouq uins, dormez e n paix !
Une simple his toire comme la nô tre
Est de celles qu'on n'écrira jama is.
Al lons, petite, il faut partir,
La isser ici nos souvenirs !
On va descendre ensemble si tu v eux
Et , quand elle va nous voir passer,
La patronne du café
Va en core nous dire : " Salut l es amoureu x "
On s'est ai mé comme on se quitte,
Tout s implement sans p enser à dem ain,
À de main qui vient toujours un peu trop vite,
Aux ad ieux qui, quelquef ois, se passent un peu trop b ien.