(Mesures à 2 temps)
Intro:
O! Mon jar din d'eau fraîche et d'ombre,
Ma danse d'être mon cœur sombre,
Mon ciel des étoiles sans nombre,
Ma barque au loin douce à rame r
Heureux celui qui devient sourd
Au chant s'il n'est de son a mour
Aveugle au jour d'après son jour
Ses yeux sur toi seuls fer més
Heureux ce lui qui meurt d'ai mer
Heureux celui qui meurt d'ai mer
D'aimer si fort ses lèvres closes
Qu'il n'ait besoin de nulle chose
Hormis le souvenir des roses
A jamais de toi parfu mées
Celui qui meurt, même à dou leur,
A qui sans toi le monde est leurre
Et n'en re tient que tes cou leurs
Il lui suf fit qu'il t'ait nom mée
Heureux ce lui qui meurt d'ai mer
Heureux celui qui meurt d'ai mer
Mon enfant, dit-il, ma chère âme,
Le temps de te connaître, ô femme,
L'éter nité n'est qu'une pâme
Au feu dont je suis con sumé
II a dit " ô femme" et qu'il taise
Le nom qui ressemble à la braise
A la bou che rouge à la fraise
A jamais dans ses dents for mée
Heureux ce lui qui meurt d'ai mer
Heureux celui qui meurt d'ai mer
Il a dit " ô femme" et s'a chève
Ainsi la vie, ainsi le rêve
Et soit sur la place de grève
Ou dans le lit accoutu mé
Jeunes amants, vous, dont c'est l'âge,
Entre la ronde et le vo yage,
Fou s'épar gnant qui se croit sage,
Criez à qui vous veut blâ mer!
Heureux ce lui qui meurt d'ai mer
Heureux celui qui meurt d'ai mer