Intro :
Je n e t'attends pas au bout d'une ligne droite :
Je sais qu'il faudra faire encore des déto urs
Et v oir passer encore des jours et des jo urs,
Mais sa ns que rien ne vienne éteindre notre hâte.
Il pl eut chez moi, chez toi le soleil est de plomb.
Quand pourrons-nous enfin marier nos saiso ns ?
Quand po urrons-nous rentrer ensemble à la mai son ?
Nous avo ns le temps, mais pourquoi est-ce si long ?
Mes habits ont parfois des traces de pous sière
Et l e parfum fané des amours passagères
Qui m' ont rendu la solitude plus lé gère.
A l'a ube de mes nuits blanches et solitaires
Et t oi mon bel amour dis-moi s'il y a des hommes
Qui t'ont rendu la vie un peu moins monoto ne,
Qui t'a ident à supporter l'hiver après l'auto mne.
Et l es silences obstinés du télép hone
Nous no us raconterons nos triomphes et nos f êtes.
Mais c omment s'avouer toutes nos défaites,
L'ango isse qui nous tient l'angoisse qui nous gu ette
Et s' accroche à chaque pensée, à c haque geste.
Je s ais que tu seras au bout de mes voyages,
Je sais que tu viendras malgré tous les détou rs.
Nous d ormirons ensemble et n ous ferons l'amour
Dans un monde réinventé à notre i mage
Je ne t'attends pas au bout d'une ligne droite :
Tu sais, il f audra faire e ncore des dé tours
et voir pa sser des jours et des jours,
Mais sans que rien ne vienne é teindre notre hâte.
Il pleut chez moi, chez toi le soleil est de pl omb.
Quand pourrons- nous enfin m arier nos sai sons ?
Quand pourrons- nous rentrer e nsemble à la ma ison ?
Tes habits porter ont des traces de pou ssière
Et le parfum f ané des amours pass agères
Qui t'ont ren du parfois l'absence plus légère.
Oh, moi, mon c her amour , bien sûr j'ai eu des hommes
Qui m'ont ren du la vie u n peu moins mo notone,
Et m'aident à sup porter l'h iver après l'a utomne.
On ne t'attends pas au bout d'une ligne droite :
Tu sais, il f audra faire e ncore des dé tours
Et voir pa sser des jours et des jours,
Mais sans que rien ne vienne é teindre notr e hâte.
Nous nous raconte rons nos triomphes et no s fêtes.
Mais comment s'a vouer nos superbes déf aites,
Nos doutes ré pétés, nos angoisses se crètes ?
Un jour, tu se ras au bout de mes v oyages,
Un jour, tu viendras mal gré tous les dé tours.
Nous dormirons ens emble et nous ferons l' amour
Dans un monde r éinventé à notre image