(Tonalité véritable du morceau : Bm)
Intro :
(Tacet) Qui sait ce qu'elle est deven | ue
La blonde passante entre | vue
Du côté de la rue des | saules
Qui, un soir, de trop gros cha grins
S'est arrêtée pleurer un brin
En s'appuyant sur mon é paule
Je me trouvais là par ha sard
Le destin souvent est bi zarre
Il tire le signal d'a larme
Elle avait des peines d'a mour
J'avais une veste de ve lours
Mon velours étancha ses larmes
(Tacet)
Quand ses yeux furent apaisés
Elle m'a souri ; ce fut aisé
Elle avait un visage d'ange
Et moi, en bon samaritain,
Je lui dis, mais fut-ce opportun :
« Ce ne sera rien, tout s'arrange »
Je lui tenais le bout des doigts
Pourquoi la lâchais-je ? Je crois
Qu'elle-même s'en trouva déçue
Alors, elle murmura : « Merci »
Puis, me laissant à mes soucis,
Partit comme elle était ve nue
| (Tacet)
(Tacet) A peine fut-elle envol | ée
Que, dans ma tête, une vo | lée
De cloches sonna la ré | volte
Avais-je donc pu négli ger
L'assistance à coeur en dan ger
D'une façon si désin | volte ?
Notre ren contre avait du ré,
Le poè te l'eût susur ré,
Le temps qu'u ne rose ne dure
Quelques larmes sur mon ves ton,
Quelques paroles en demi- ton,
C'est bien peu pour une aven ture
(Tacet)
C'est bien peu et pourtant c'est trop
Et, depuis cet instant, ça tro..
Trotte, trotte dans ma tête
Un mot de plus aurait permis
Que nous devenions des amis
Pour mauvais jours et jours de fête
Et peut-être deux mots, qui sait,
Les mots qu'on dit pour caresser
Un visage au creux d'une épaule
Auraient suffi pour mettre à jour
Ma plus belle chanson d'amour
Du côté de la rue des saules
Du côté de la rue des saules