Je dormais entre deux cartons,
Le coeur sur le bitume,
Une guitare à la main.
Quand une voix, m'a dit :
Mon garçon, au royaume de l'indifférence,
On est à l'abri de rien .
Alors choisis ton camp.
Il avait de drôles de façons,
Chargées de colère,
Mais le coeur sur la m ain.
Si l'hiver était ma prison,
Son regard avait changé mon destin.
J'ai choisis mon camp.
C'est quand on a tout per du,
Qu'on a tout à ga gner.
La ré volte était notre seul talent,
Au fo nd de nos poches tournait le vent.
Sur le chemin de pierre,
Toujou rs je marche devant.
Même si je rêve de ma vie d'avant,
Si j 'ai pas senti tourner le vent.
Sur le chemin de pierre,
Tou jours je marche devant.
J'ai parlé au damnés de la Terre,
Naufragés de la vie,
Fracassés de l'amour.
J'ai marché sur des nuées de poussière,
Des morceaux de verres,
Des fenêtres sur cour.
J'ai c hoisis leur camp.
J'ai croisé sous des toits sans lumière,
Des ga lères au grand jour,
Se changeants tou jours.
Et ces bras prêts à jeter la pierre.
Dans ces gants de cuir pas de coupable,
Puisqu'on est pas aveugles et sourds.
Ils ont choisi leur camp.
C'est quand on a tout per du,
Qu'on a tout à gag ner.
La ré volte était notre seul talent,
Au fond de nos poches tournait le vent.
Sur le chemin de pierre,
Tou jours je marche devant.
Même si je rêve de ma vie d'avant,
Si j'ai pas senti tourner le vent.
Sur le chemin de pierre,
Tou jours je marche de vant.
C'est pas une destina tion,
C'est un dé part.
La vie sans hésita tion.
La révolte était notre seul talent,
Au fond de nos poches tournait le vent.
Sur le chemin de pierre,
Toujours je marche devant.
Même si je rêve de ma vie d'avant,
Si j'ai pas senti tourner le vent.
Sur le chemin de pierre,
Toujours je marche devant.