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Le bon heur, c'est tou jours pour d emain
Et, fillette, ne prends pas ma main !
Mes doigts ont effeuillé tant de rose s
Que de parler d'a mour, encore je n'ose
Où sont mes a mis qui seront f idèles ?
Et ces pays pleins d'odeurs de ca nnelle ?
Et toi, mon bel a mour, ma tristesse no uvelle
As-tu un coeur de fer sous ton co rsage de v elours ?
Y a-t-il quelque part un ruisseau d'eau pure ?
N'existe-t-il pas cet amour qui dure ?
Le bonheur est-il bref comme un orage en ciel d' été ?
Ce lui qui sait tout ça est homme plus heureux que moi
Le bon heur, c'est tou jours pour d emain
Et, fillette, ne prends pas ma main !
Mes doigts ont effeuillé tant de rose s
Que de parler d'a mour, encore je n'ose
Brûlants sont les mots sortis de tes lèvres
L'eau de tes bai sers m'a donné la fièvre
Si un autre que moi dort dans ta chev elure
Mes doigts seront ser pents; co uteaux seront mes dents
Et quand tu t'en dors ingénue d ivine
La bouche meur trie contre ma po itrine
Ne faut-il pas par tir avant d'e ncore un'fois mou rir ?
Celui qui sait tout ça est homme plus heureux que moi
Le bon heur, c'est tou jours pour d emain
Et, fillette, ne prends pas ma main !
Mes doigts ont effeuillé tant de rose s
Que de parler d'a mour, encore je n'ose
Le bon heur, c'est tou jours pour d emain
Et, fillette, ne prends pas ma main !
Mes doigts ont effeuillé tant de rose s
Que de parler d'a mour, encore je n'ose
(Ad libitum)