LA POUPÉE
-Paroles et musique : Maxime Le Forestier
Tonalité :
Quand elle a posé, son corps de poupée, contre le mien dans une chambre
Elle ignorait tout, de ce qui se joue, dans la peau d'un corps qui se cambre
Elle m'a rendu, silencieuse et nue, dans son maintien de bonne élève
Le goût d'apprendre, le goût d'attendre, longtemps le matin qui se lève
Il était grand jour, quand j'ai fait l'amour, avec l'enfant devenue femme
Il était midi, quand elle est partie, avec un air de grande dame
Elle m'a dit salut, ce que j'avais lu, tu m'en as montré l'existence
Tu répétais, Amour Liberté, c'était aussi pour moi je pense
Elle a pris le train, pour le long chemin, semé de boue semé d'embûches
Tapie dans les draps, elle aura pris froid, d'attendre qu'un amour débouche
Et de loin en loin, je la voyais bien, toujours en train toujours en quête
Toujours perdue, toujours déçue, toujours en amour toujours prête
D'années en années, on s'est retrouvé, quand l'un de nous était en peine
On faisait l'amour, et les mauvais jours, ne finissaient pas la semaine
On se racontait puis on se quittait, en se disant qu'il fallait vivre
Pour se reprendre, ou pour s'attendre, au prochain chapitre du livre
Je sais maintenant, qu'elle a un enfant, un mari confort et bien-être
Elle n'a plus le temps, elle n'a plus d'amants, du moins c'est ce que dit
sa lettre
Mais moi j'attendrai, qu'elle en ait assez, et qu'elle reprenne sa route