Intro: | |
J e ne me souviens même pas de la coul eur de ses y eux,
J'crois b ien qu'ils étaient b runs, j'par ie qu'ils étaient b leus.
Je m e rappelle seulement que je l'ai aim ée
Tellement b u, tellement fum | é.
|
Dans ma mémoire brouillard, je n'retrouve plus son prénom.
Dans mes idées fumées, j'fais à peine son brouillon
Je n'sais plus c'qu'elle m'a dit, sauf que j'y ai cru,
Tellement f umé, tellement b u.
L'oub li, ça tient à quoi?
Des g laçons dans un verre.
Un hal o de tab ac,
Dans ant dans la lumière.
Ca tient à rien du t out, l'oub li
C'est comme la v | ie.
Je revois vaguement un studio mal meublé.
Mais qui pourrait me dire la couleur du papier?
Y'avait sûrement un lit, puisqu'on s'est aimés,
Tellement bu, tellement fumé.
L'oubli, ça tient à qui?
Une inconnue qui passe.
Qui s'égare une nuit,
Au fond de mon impasse.
L'oubli ça tient à rien du tout,
Mais pas à nous.
Une fugue en Normandie pour arroser le beau temps.
Un retour à Paris, je n'sais plus trop comment.
Sauf la vague impression que c'était foutu.
Tellement fumé, tellement bu.
Qu'est-ce que je suis con d'avoir déchiré sa photo!
J'aimerais bien la revoir; j'ai plus son numéro.
De toute façon je n'sais plus téléphoner.
Tellement bu, tellement fumé.