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Titres :

L'HIRONDELLE DU FAUBOURG

Paroles et musique :Louis Bénech, Ernest Dumont
Tonalité :
  • D
  • E♭
  • E
  • F
  • G♭
  • G
  • A♭
  • A
  • B♭
  • B
  • C
  • D♭
  • D
  A l'hôpital, c'est l'heur'de la visite
L'méd'cin en chef passe devant les l  its
"L  'numéro t  reiz', qu'est-c'qu'ell'  a cett'  pe-ti  te ?"
"C  'est la blessée qu'om am'na cette   nuit."
"N  'ayez pas peur, faut que j'sond'vos blessures
Deux coups d'couteau... près du coeur, y'a plus d's  ang !
N (S.A)       on, pas per  due, à votr'âg'on est d  ure
S (S.A.)           eul'ment tout d'  mêm'faut prév'nir vos par  ents !"
M (S.A.)     ais la mou  rant'a  lors a répond  u :
" (S.A)           Je suis tout'se  ul'depuis qu'  maman n'est p  lus...
O (S.A.)  n m'app  ell'l'hirondell'du faubourg !
Je ne suis qu'un'pauvre fill'd'amou  r
 
Née un jour d'la saison printanière
D (S.A.)  'un'pet  it'ou  vri-è  re.
Comme les a  utr's j'aurais p'-t'êtr'bien tourné
Si mon pèr'au lieu d'm'abandonne  r
Avait   su prot  éger de so  n aile
L (S.A.)  'hirond  e-el-  le !"  
L'docteur reprit : "Vous portez un'médaille
C'est un cadeau, sans dout', de votr'amant ?"
-"Non, c'est l'souv'nir de l'homm', du rien qui vaille
De l'homm'sans coeur qui trompa ma maman !"
-"Laissez-moi lir' : André, Marie-Thérèse
Mais j'la r'connais, cett'médaill'en argent
Et cette dat' : Avril quatre-vingt-seize !
Laissez-moi seul, j'veux guérir cett'enfant
Vous m'regardez tous avec de grands yeux
C'est mon devoir, d'soigner les malheureux."
On l'appell'l'hirondell'du faubourg
Ce n'est qu'une pauvre fill'd'amour
Née un jour d'la saison printanière
D'un'petit'ouvrière !
Comm'les autr's ell'aurait bien tourné
Si son père au lieu d'l'abandonner
Avait su protéger de son aile
L'hironde-el-le !
"L'numéro treiz... toujours quanrant'de fièvre
Oui... ça n'va pas comm'j'l'avais espéré
Je vois la vie s'échapper de ses lèvres
Et rien à fair... rien... pour l'en empêcher !
J'suis un savant, j'en ai guéri des femmes
Mais c'est cell-là qu'j'aurais voulu sauver
La v'là qui pass... écout', retiens ton âme
Je suis ton pèr', ma fill'bien-aimée
Je n'suis pas fou, je suis un malheureux
Vous, mes élèv's, écoutez, je le veux !
On l'app'lait l'hirondell'du faubourg
C'était une pauvre fill'd'amour
Née un jour d'la saison printanière
D'un'petit'ouvrière.
Comm'les autr's ell'aurait bien tourné
Si lâch'ment, au lieu d'l'abandonner
J'avais su pratéger de mon aile
L'hironde-el-le !"

Contribution

François08, version 1.0

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Version : 1.0
Dernière modification : 2011-06-14
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