A l'abri derrière l
a murette,
Personne ne m'a r
emarqué.
Bien calé les mains s
ous ma tête,
Je fais un petit pénéq
uét.
Allongé au ras
des broussailles,
Je contemple mon
univers :
Un gros lézard sur
la muraille,
Se chauffe à l'énergie sol
aire.
Lézard, léz
ard mon camarade,
Présente moi ton pa
tron,
Lézard, léz
ard mon camarade,
Qu'il m'embauche pour la sai
son.
De ma retraite ho
rizontale,
Je perçois des bruits
inquiétants,
Ce sont les autres q
ui travaillent,
Il faudrait que j'en fasse aut
ant.
Toi qui t'étales sa
ns rien faire,
Tu t'en fous bien de
mes soucis,
Tu n'as pas bougé de t
a pierre,
Depuis plus d'une heure et de
mie.
Lézard, léz
ard mon camarade,
Présente moi ton pa
tron,
Lézard, léz
ard mon camarade,
Qu'il m'embauche pour la sai
son.
Ceux qui condamnent
la paresse,
Feraient mieux d'aller
se coucher,
Car pour apprendre
la sagesse,
Il faut de la tranquillité,
Tu as des poils ou de
s écailles,
Tu cours le même che
min,
Et dès que tu peux tu
te tailles,
Faire la sieste dans un coin.
Lézard, léz
ard mon camarade,
Présente moi ton pa
tron,
Lézard, léz
ard mon camarade,
Qu'il m'embauche pour la sai
son.
Lézard, léz
ard mon camarade,
Présente moi ton pa
tron,
Lézard, léz
ard mon camarade,
Qu'il m'embauche pour la sai
son.