L eïla, si tu savais les yeux qu'elle a
Quand elle voit s'approcher lesc hasseurs
L eïla, si tu savais les yeux qu'elle a
Quand elle voit s'approcher lesc hasseurs
P as la peine de mentir, Leïla sait ce que veut dire
Ce feu sous vos paupières blanches qui fixe le dessous de ses hanches
Ces mots humides de pluie qui meurent aussitôt dits
Ces corps tendus immobiles, après les éclairs faciles
L eïla, elle les connaît trop faux nez et faux numéros
Même par terre même morts et quand même les plusf orts
Ces phrases pleines de détours qui craignent la lumière du jour
Ils cachent tous quelque chosei ls chassent tous quelque chose
L eïla, quand elle voit s'approcher lesc hasseurs
L eïla, si tu savais les yeux qu'elle a
Quand elle voit s'approcher lesc hasseurs
Y a ceux qui pleurent de joie en ajoutant une croix
Ceux qui l'aiment à tout jamais et qui ont un avion juste après
Ceux qui ont des barques sur la Seine trop loin pour que je t'y emmène
Ceux qui ont de l'or plein les châteaux
Ceux qui ont des ports pleins de bateaux
I ls parlent tellement fort ils sont tellement nombreux
Qu'un soir de fatigue elle s'endort contre la peau de l'un d'eux
Pour peu qu'il soit d'une autre sorte un peu moins menteur que les autres
Elle aura le gris du matine t les fleurs du papier peint
L eïla, quand elle voit s'approcher lesc hasseurs
L eïla, si tu savais les yeux qu'elle a
Quand elle voit s'approcher lesc hasseurs, les chasseurs
L eïla n'y peut pas grand chose si elle a la fraîcheur des roses
Elle est la cible de vos flèches mais c'est pas vous qu'elle cherche
Elle rêve d'un fragile, d'un fou qui l'embrasse au quinzième rendez-vous
Qui tremble en lui prenant la maine t surtout qui ne dise rien
Surtout, s urtout qui ne disent rien